Titre original :

État des lieux de la prise en charge psychiatrique, des personnes victimes de cérébro-lésion, dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Traumatisme crânien
  • pathologies psychiatriques
  • psychotropes
  • médecine physique et de réadaptation

  • Crâne -- Lésions et blessures
  • Maladies mentales
  • Maladies mentales -- Thérapeutique
  • Médecine physique et de réadaptation
  • Traumatismes cranioencéphaliques
  • Troubles mentaux
  • Médecine physique et de réadaptation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2023ULILM146
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Les personnes victimes d’une cérébro-lésion sont prises en charge dans des unités spécialisées, gérées par des Médecins Rééducateurs. La majorité de ces patients présente des troubles et manifestations psychiatriques, qui peuvent mettre en difficulté les médecins qui les prennent en charge, et les inciter à solliciter l’avis d’un Psychiatre. Méthode : Un questionnaire a été envoyé à une population de Médecins Rééducateurs spécialisés en cérébro-lésion dans les Hauts-de-France. Il était demandé aux participants d’évaluer la prise en charge psychiatrique et les difficultés qu’ils pouvaient rencontrer chez ces patients à partir de 31 propositions. Des questions ouvertes, fermées, à choix simples ou multiples ont permis de savoir comment les troubles psychiatriques étaient évalués et traités. Résultats : Un total de 26 Médecins Rééducateurs ont complété le questionnaire. Ils sont confrontés quotidiennement aux troubles psychiatriques pour 46.2% de l’échantillon et une fois par semaine pour 46.2%. Concernant la prise en soins de patients souffrant de pathologies psychiatriques, les médecins rééducateurs déclarent ne pas toujours être à l’aise. Concernant le maniement des traitements psychotropes, les médecins rééducateurs interrogés instaurent, modifient ou arrêtent plus facilement les anxiolytiques, les antidépresseurs ou/et les hypnotiques que les antipsychotiques ou les thymorégulateurs. Les difficultés dans la gestion des psychotropes surviennent pour 57.7% de l’échantillon une fois par mois, et 23.1% une fois par semaine. L’ensemble de l’échantillon désire bénéficier d’un Psychiatre dans leur unité. Un entretien psychiatrique systématique serait « plutôt utile » pour 50% et « tout à fait utile » pour 30.8% des répondants. Conclusion : Cette étude fait ressortir les attentes et les intérêts dans les Hauts-de-France d’un renforcement de la collaboration entre les Médecins Rééducateurs et les Psychiatres en s’appuyant notamment sur les structures spécifiques mises en place. Une étude avec la passation d’échelles relatives aux idéations suicidaires, troubles dépressifs et troubles de stress post-traumatique, au sein d’une population de cérébro-lésés, complétera ce travail.

  • Directeur(s) de thèse : Granon, Benoît

AUTEUR

  • Delesalle, Charles-Antoine
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